Qui suis-je ?
Si tu es curieux(se) de découvrir qui se cache derrière Helena Garat, je te laisse découvrir mon histoire.
À propos de moi
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours rêvé d'être maman. C'est donc tout naturellement que j'ai réalisé mes premiers baby sitting lorsque j'étais jeune. J'étais à l'aise, tout me semblait toujours simple avec les enfants étant fille d'une maman assistante maternelle.
Sur mes temps de loisirs, je suis "un peu" hyperactive. Je commence la danse orientale au collège et devient professeur quelques années plus tard. Je passe mon BAFA et travaille dans des centres de loisirs avec les grands enfants car je préfère les jeux en plein air. Je vends des sextoys, de la lingerie et autres accessoires pour le plaisir des couples, j'aime faire des réunions de femmes pour parler sexualité, et je m'aperçois que certaines ne connaissent pas leurs corps (voyez-vous le lien avec mes accompagnement sur la féminité ? Déjà à 18 ans, j'accompagnais les femmes dans leurs sexualités). Et j'ai aussi travaillé en tant que réserviste en gendarmerie pendant 7 ans. Je partais en mission dans tout le grand ouest de la France. Cela m'a apporté le respect d'autrui, l'ordre et l'esprit d'équipe. (Hyperactive je vous ai dit !)
Après la troisième, je file en filière sciences médico-social, dans le but de passer mon diplôme d'infirmière.
J'irai jusqu'en deuxième année et ne validerai pas ma dernière année, car l'ambiance des stages et des personnes lassées par leurs métiers ne me donne pas l'envie de continuer. Je deviens donc aide-soignante et commence à travailler dans une maison de retraite. Là-bas, j'observe beaucoup de maltraitance de la part du personnel soignant comme dans beaucoup de ces lieux.
Je postule donc à un poste dans une maternité privée, en salle de naissance. Et c'est la révélation !
C'est ici que je veux travailler. L'ambiance me plait beaucoup, c'est une maternité, qui à cette époque, faisait 3200 accouchements annuel, donc aucun temps mort lors de mes journées de 12h. Le service d'urgence est passionnant, participer à l'évènement le plus important dans la vie des futurs parents est exaltant.
Lorsque j'ai commencé, je n'avais aucune formation en allaitement, alors que je devais faire des mises au sein, aucune connaissance de la physiologie de l'accouchement. A l'époque, lorsque nous recevions un couple avec un projet de naissance, nous savions pertinemment que cet accouchement se terminerait en césarienne (et oui le personnel est peu formé à accompagner les accouchements physiologiques).
Puis je suis devenue maman d'une petite Victoire en juillet 2015. Un accouchement provoqué par un médicament, l'ocytocine, allongée pendant 12h sur une table d'accouchement, avec une péridurale. A ce moment, je ne vois pas la possibilité d'accoucher autrement. Elle nait, et je me tourne progressivement vers le bio, se soigner naturellement par les plantes. Je n'ai pas envie que ma fille vive au contact de perturbateurs endocriniens. Je pousse mes lectures vers l'accouchement physiologique, je me dirige progressivement vers le métier de doula persuadée qu'il y a une autre méthode, une autre façon de faire. Les écoles de doula sont hors de prix malheureusement, alors ce n'est pas un projet pour tout de suite.
En 2019, je tombe enceinte de ma deuxième fille, et tout de suite, ça me parait comme une évidence : j'accoucherai à la maison. Puis le COVID et son confinement arrivent, avec l'interdiction aux pères d'assister à l'accouchement et les mères n'ont plus le droit de voir leurs ainés tant qu'elles sont en suites de couche. C'est parti, mon mari me suit dans mon projet fou d'accoucher chez nous, seuls car mon terme est un 15 août et aucune sage-femme ne peut nous assister. J'ai confiance en mon corps et en mon bébé, je me prépare par le biais des préparations virtuelles de Quantik mama et toutes les lectures possibles sur ce sujet. Mon expérience aussi est bénéfique, je vois une collègue homéopathe et une autre acupunctrice pour mettre toutes les chances de mon coté.
Ma deuxième fille, Alexie, nait au mois d'août 2020, quelques heures avant un déclenchement pour post terme, à la maison, comme nous l'avions imaginé. C'était magique ! C'était WOW !
Alors c'est décidé, je veux accompagner les femmes, les couples dans leurs parcours de maternité autrement qu'à travers mon emploi en salle de naissance. Je prends un congé parental et commence à me former pour vous accompagner dans le but d'avoir mon espace à moi pour vous soutenir.
Je reprends le travail, me forme en même temps au massage, au portage physiologique, au métier de doula...
Puis 4 ans et demi plus tard, je sens que mon travail ne me correspond plus. Le rachat par un grand groupe fait que l'ambiance change au fur et à mesure. Les conditions de travail ne sont plus les mêmes. C'est le moment de partir, de dire au revoir à 13 ans de ma vie.
Alors c'est décidé, 2025 sera mon année. l'année où je prend mon destin en main, où je m'installe dans un cabinet à moi, où je peux proposer mes soins et vous accompagner et vous soutenir comme vous en avez besoin. Et vous savez quoi ? J'ai la certitude d'être exactement là où je dois être : aux coté des femmes, des couples pour être la gardienne de leurs espaces et une tisseuse de lien !
